tour à feu

[escapade]

salut Sylva-rancher,

je te remercie pour les unfos, ça fait ma 198 ieme tour de garde-feu.

as-tu la carte de 1:50,000 de ta région?

peux-tu avoir des photos de la tour en bois et du camp?

je serais preneur.

la tour de l'ïle Sangster devait être la tour le plus à l'ouest de l'Abitibi

y en avait-il dans la région de LaSarre?

encore merci et à bientôt

escapade

[sylva-rancher]

salut Sylva-rancher,

je te remercie pour les unfos, ça fait ma 198 ieme tour de garde-feu.

as-tu la carte de 1:50,000 de ta région?

peux-tu avoir des photos de la tour en bois et du camp?

je serais preneur.

la tour de l'ïle Sangster devait être la tour le plus à l'ouest de l'Abitibi

y en avait-il dans la région de LaSarre?

encore merci et à bientôt

escapade

Oui j'ai des cartes 1:50 000 de la région,sur la plus vieille version, ont voit une autre tour sur les collines Destor a environ dix milles au nord-est d'ici, qui a été démentelé sa doit faire une trentaine d'années.........Dans les années soixante-dix le monde du village de Ste Germaine-de Boulée se rendait souvent la en Ski-doo....Je te donerais les coordonnées ........Par contre je n'ai aucune photo de cette tour ni de celle sur l'ile Sangster..........j'ai une photo du camp des ranger sur l'ile prise au début des années '40 par contre je te l'enverrait.

En effet les autres tours plus a l'ouest sont en Ontario,Il y a les deux dont je t'ai déja parler et qui sont encore debout ..........Dans la région de La Sarre Il y a celle dont Pascal la dalle parlait .....Mais je ne sait pas si c'était une vrai tour a feu, ou si elle a été déménagé d'ailleur et remonté la ........

[sylva-rancher]

Toujours sur l'ile Sangster,ou il y a déja eu une tour de garde-feu...Ils y aurait peut-être eu a une certaines époques, une de ces fameuses "machine a pluie" qui ont fait beaucoup jaser dans les années 1955-60,et qui envoyait une solution de clorire d'argent pour encemencer des nuages.

C'est surtout au Lac St-Jean que les machines a pluie ont été utiliser mais près d'ici sa a l'air que la compagnie Abitibi Price en avait .........Je connait un homme qui a ce moment la travaillait pour une compagnie de transport et il avait vue deux des machines qui était retourner au manufacturier.

http://www.onf.ca/film/incroyable_histo ... machines1/

[escapade]

salut Sylvain,

dans la Presse de samedi dernier, le 5 novembre, on parle de faire un parc national qui serait administré par la SEPAQ. Ce serait le Parc National d'Opémican (région du Témiscamingue).

as-tu entendu parler de cela?

reportage près intéressant, il y a en a quatre autres de planifier plus au nord.

escapade

[sylva-rancher]

salut Sylvain,

dans la Presse de samedi dernier, le 5 novembre, on parle de faire un parc national qui serait administré par la SEPAQ. Ce serait le Parc National d'Opémican (région du Témiscamingue).

as-tu entendu parler de cela?

reportage près intéressant, il y a en a quatre autres de planifier plus au nord.

escapade

Oui j'ai un peut entendu parler de ca aux nouvelles locale mais je n'ai pas beaucoups de détails............

Dans le prochain journal local,mon texte vas parler justement de l'ile ou était la tour de garde-feu :

[escapade]

salut Sylvain,

bravo pour ton implication dans l'histoire. Probablement tu vas avoir de l'info d'anciens
garde-feu ou de leurs enfants.

j'ai vu sur Mapsource l'île Sangster. Je me demande comment le garde-feu communiquait avec les autres garde-feu?.

Dans mon coin, ils communiquaient entre eux par téléphone. Il y avait un fil de téléphone qui reliait deux tours. Le téléphone était à batterie 24 volts. J'en ai un exemplaire.
Le fil de téléphone était accrocher aux arbres à la hauteur d'environ 8 pieds, et il avait des isolateurs. On m'a dit que les garde-feu avaient des crampons comme les monteurs de ligne pour faire les réparation de fils.

à bientôt

escapade

[ve2whz]

j'ai eu un contact a la sopfeu ...

je téléphone lundi
je vous tien au courant

[escapade]

est-ce la SOPFEU de Maniwaki?

il y a une tour de garde-feu et un centre d'histoire au château Logue de Maniwaki.

escapade

[sylva-rancher]

Voici un teste sur l'ile Sangster (ou se trouvait la tour de garde-feux) que j'ai écrit pour notre journal local dans la chronique historique :

Désolé j'ai du faire un copier/collé car sa ne voulais pas entrer dans les pièces jointe

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L’ile Sangster (ile 42)
L’ile Sangster, aussi connue sous le nom de l’ile Gionet, porte le numéro 42 et est la deuxième plus grande ile en superficie sur le lac Duparquet après l’ile Moukmouk, sa voisine. Elle est le point culminant du lac avec ses 1100 pieds d’altitude, soit près de 250 pieds au dessus du niveau du lac. Un petit sentier qui part de la petite plage coté ouest de l’ile, mène jusqu’au sommet d’où l’on peut avoir une vue à couper le souffle sur le lac, les montagnes et la forêt environnante. Il y a des cèdres presque millénaires sur l’ile, et en haut ont y retrouve de beaux pins rouges et même quelques pins blancs.
L’ile Sangster doit sûrement son nom à Mr S.E. Sangster qui était, au début des années 1920, le « manager » de la « Messagami Lodge » , une pourvoirie dont le bureau était basé a Ottawa, mais qui offrait des voyages de pêche, de chasse, de photographies et d’observation de la nature ici sur le lac Duparquet. A partir de la mi-juillet, la « Messagami Lodge » offrait aussi des « Boys Camp » de six semaines à ses « Canuck’s Camps », dont certains indices nous laissent croire qu’ils devaient être situés sur l’ile. Les jeunes apprenaient l’art du canotage et tous les rudiments de la vie en forêt. Grand spécialiste du canotage, Mr Sangster surnommé « Canuck », a écrit plusieurs articles dans des publications de plein air américaines et canadiennes entre 1909 et 1940. On peut voir des publicités de sa pourvoirie dans les revues « Boy’s Life » aux environs de 1921 ainsi que dans la revue de plein-air « Field & Stream ».
Dans les années 1930, on retrouvait sur l’ile Sangster un poste de garde feu qui comprenait un camp en bois rond au nord et une tour de garde-feu au sommet de la montagne. Après la construction du « roaster » (usine de grillage) et de la cheminée de la mine Beattie en 1937, les garde-feu ont commencé à utiliser les deux petites cabanes situées presque à la mi-hauteur de la cheminée (qu’on peut encore voir aujourd’hui), comme tour de guet au lieu de la tour de l’ile. Au printemps 1941, le ministère des terres et forêts a démantelé la tour sur l’ile. Cette même année, Mr Tom Gionet et sa femme Éveline, ont d’abord loué et ensuite acheté le camp de bois rond et l’ont converti en chalet.
Ce fût le début d’une longue occupation de l’ile par les Gionet, qui pour plusieurs, porte encore leur nom. Tom et Éveline et leurs enfants ont passé vraiment de belles années en y amenant amis, parenté et voisins. Tous gardent de merveilleux souvenir de cette époque. Comme Tom était originaire de Caraquet, Nouveau-Brunswick, le lac lui rappelait la mer de son enfance. En 1941 les cousins Aimé, Raymond et Roméo Gionet, accompagnés d’André Baril , ont escaladé la plus haute montagne de l’ile et ont descendu Raymond avec une corde pour qu’il inscrive, avec de la peinture, l’année « 1941 » que l’on peut encore apercevoir aujourd’hui sur la paroi rocheuse coté est.
Tom était venu à Duparquet en 1934 rejoindre ses frères Bill et Cyril et il a été menuisier à la mine Beattie, Éveline a été sage femme pendant 45 ans et a assisté le premier médecin de Duparquet, le Docteur Delbert Hoare. Les Gionet avaient eux même baptisé l’ile du nom de «Maboose» dérivé de « wàboz » qui veut dire « lièvre » en langue Algonquienne.
Le vrai Ovila Pronovost, rendu populaire par le roman et la série télévisé « Les Filles de Caleb », a travaillé longtemps sur l’ile et aux environ du lac Duparquet en tant que garde-feu. Un soir, en provenance de la rivière Kanasuta, Ovila et son confrère garde-feu ont arrêté sur l’ile en passant. Ils voulaient continuer leur chemin malgré une grosse tempête sur le lac avec de la grosse houle et des « moutons », mais Tom, jugeant la traversée du lac trop dangereuse, a refusé de les laisser partir et les a gardé à coucher. Thérèse se souvient bien qu’elle et les autres enfants avaient couché sous la table pour laisser de la place à Ovila et son compagnon. Elle se souvient aussi qu’Ovila boitait, car il s’était blessé au genou avec sa hache l’hiver précédent. Cet incident est clairement rapporté dans le roman « Les filles de Caleb. Le lendemain le vent était tombé et ils ont pu continuer leur voyage d’inspection en toute sécurité. André Baril se souvient qu’Ovila fabriquait ses manches de hache sur l’ile, assis sur une roche avec une grosse bière à coté de lui.
Fait curieux, les ours traversaient parfois le lac d’ile en ile pour se rendre sur l’ile 42 s’y reposer et manger des bleuets. Au fil des ans, le chalet de Tom et Éveline a appartenu à d’autres Gionet, d’abord leur fils Jacques et ensuite George qui l’a eu de 1973 à 1979. Il a aussi appartenu à Claudine Larose et Claudette Gionet ainsi qu’a Serge Vézina. Aujourd’hui le chalet appartient à Jean Lelièvre.
L’autre chalet situé du coté est de l’ile (près de la petite ile 41,) a été construit en 1953 par Aimé Gionet le fils de Tom et Éveline. Il a par la suite été vendu à Jean Painchaud en 1957, à Marc Gionet en 1960, ensuite il a appartenu à Lise Gionet ainsi qu’à Gilles Bourgon. Aujourd’hui ce chalet appartient lui aussi à Jean Lelièvre.
L’ile 42 est l’une des plus belles iles du lac Duparquet et elle renferme beaucoup d’histoires et de légendes. Il y a une rumeur qui veut que des chefs indiens y auraient peut-être été enterrés au temps des missionnaires. Il y aurait quelque part sur l’ile une cachette faite de successions de couches de ciment et de roches renfermant quelques sépultures ou quelconques trésors ………Dans les années 1950, lors d’un été très pluvieux, une rumeur a déjà circulé qu’une machine à pluie envoyant du nitrate d’argent dans l’atmosphère aurait été installée au sommet de l’ile par les compagnies forestières………. Sans oublier des observations d’ovnis et autres phénomènes célestes qui aurait été observés au dessus de l’ile à plusieurs reprises au cours des années.
En plus des deux chalets des Gionet qui existent encore aujourd’hui, on peut voir quelques traces qui témoignent du passé de l’ile; des restes des ancrages de l’ancienne tour de garde-feu, des piquets de claims, sentiers et autres petites choses. Je désire sincèrement remercier tous ceux qui m’ont aidé à réaliser cet article, Thérèse Gionet, Claude et Émé Gibouleau, André Baril, Henry Blais et tous les autres.Comme toujours, si vous avez des précisions ou des commentaires sur cet article, des suggestions ou des renseignements pour de futurs sujets, je vous invite à me joindre par courriel stemong@hotmail.com , à me téléphoner au 819-948-2553 ou à venir me voir en personne. Le moindre petit renseignement ou souvenir sur notre histoire locale a son importance, et tous ensemble on peut faire beaucoup.
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[Caddyburb]

Bravo!

Très intéressant. :wink:

[Caddyburb]

Voici 2 vidéos où l'on parle un peu des tours de garde-feu au Québec.

http://www.youtube.com/watch?v=BJy46y-b ... creen&NR=1
http://www.youtube.com/watch?v=xmfjfWTs ... re=related

[yaris]

la montagne de la tour ça devient embêtant de se risquer de monter en haut :? , il manque un garde d'un côté et plusieurs planches sur la plateforme, à faire attention surtout si vous y aller de noiceur(ce qui en passant est très intéressant pour ceux qui connaissent le coin, s'amuser à identifier les lumières des villages et grosses entreprises :wink: )

[Cuda71]

Merci! vraiment intéressant :(b)

vous devriez faire un reportage avec tout les archives trouver pour passer ca a Canal D

[sylva-rancher]

Voici 2 vidéos où l'on parle un peu des tours de garde-feu au Québec.

http://www.youtube.com/watch?v=BJy46y-b ... creen&NR=1
http://www.youtube.com/watch?v=xmfjfWTs ... re=related

Très intéressant Caddyburb :wink:

[Caddyburb]

Et l'on a pu remarquer l'évolution des des tours au fil des ans. Les premières étaient pour le moins artisanales, tandis que vers la fin, avec les structures métalliques, le poste de guet fermé et les différents outils pour calculer avec précision un début d'incendie, l'efficacité des garde-feux à fait des progrès considérables. :wink: