comment sa peut vivre vieux une perdrix ?

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sylva-rancher
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Re: comment sa peut vivre vieux une perdrix ?

Message par sylva-rancher »

J'avait oublier la partie 3 au cas ou sa intéresserait quelqu'un
L’ile Leblanc (partie 3)
Quand Floyd Bertrand et sa femme Rolande ont acheté l’ile 99 du ministère des terres et forêt au début des années ’60, il ne restait presque plus de traces du temps ou les Le Blanc avaient habité l’Ile, sauf un petit trottoir, ou y était gravé l’année 1940 dans le ciment, ainsi que des restes de l’ancienne jetée, qui permettait jadis d’accéder à l’ile en véhicule, et qui était rendu inutilisable. Avant de vendre de l’équipement lourd, Floyd Bertrand a travaillé une bonne dizaine d’années comme commis voyageur en pièces automobile chez D&F (Dubreuil et Filliatreault) de Rouyn-Noranda. Il passait régulièrement à Duparquet au Garage « Wettring Motor Sales », donc il connaissait bien le coin. Il était connu comme armurier et plusieurs allaient à son domicile de Noranda pour faire réparer leur arme de chasse. M. Bertrand se souvient bien que la fameuse tornade du 30 juillet 1963, qui avait fait beaucoup de dégât en Abitibi-Ouest, a passé sur le lac Duparquet alors qu’il campait temporairement dans une tente, le temps de construire son chalet. Ça avait brassé pas mal, il ne l’oubliera jamais.
M. Bertrand a gardé l’île quelques années avant de la vendre en mars 1971 à un américain retraité de Frederictown en Ohio, Kenneth O’Chesser . M. O’Chesser venait souvent en vacances à Duparquet, et avait à plusieurs reprises démontré de l’intérêt pour acheter l’ile LeBlanc et le chalet qui s’y trouvait. M. Bertrand qui voulait avoir une mise de fond pour faire l’achat d’une maison, appela Mr O’Chesser pour l’informer qu’il était enfin disposé à vendre et celui-ci sauta dans le premier avion disponible pour s’empresser de venir compléter la transaction.
M. O’Chesser a gardé le chalet pendant près d’une dizaine d’années, y passant presque tous ses étés, de mai à octobre, jusqu’a ce que son état de santé lui oblige à le vendre en août 1980 a Daniel Bouchard. Daniel Bouchard était bien connu dans la région, car il a eu avec sa femme, Denise Mercier, la populaire boutique Photo Daniel de La Sarre de 1974 jusqu'à sa mort en 2004. Les Bouchards ont fait plusieurs changements au cours des années suivant l’achat de l’ile. Ils ont d’abord agrandi le chalet de 16’x20’, ensuite ils ont construit un patio et une galerie. Ils ont transporté tous les matériaux sur l’ile en chaloupe et fait leurs travaux de construction à l’égoïne et a la scie mécanique, ne disposant pas de génératrice pour faire de l’électricité à ce moment la.
Quelques années après avoir fait la majorité des travaux, ils ont fait construire par Mr Bérubé de Rapide-Danseur, le chemin en « muck » (stérile) de mine, qui existe encore aujourd’hui, pour avoir accès à l’ile en véhicule. Denise se rappelle que ça avait été tout un contrat de faire faire le chemin, mais que c’était par la suite beaucoup plus pratique. Le printemps en période d’eau haute, le chemin était quand même praticable, même si l’eau atteignait parfois la hauteur des portes de l’auto. Ils n’ont jamais eu de dégâts sur leur propriété à la fonte des glaces, sauf un printemps ou un gros tronc d’arbre, apporté par le courant, à briser le treillis du patio. Les castors construisaient souvent des petits barrages sous leur quai, à un moment donné, il y en avait tellement qu’ils ont coupé 78 arbres dans une seule semaine, obligeant les Bouchard à devoir installer du treillis en broche autour des arbres pour les protéger !
Denise et ses filles ont toutes d’excellents souvenirs des étés passés dans cet endroit merveilleux, et de la superbe vue qu’ils avaient sur le lac ! Ils organisaient le « party » des Bouchard à tous les ans sur l’ile à la fête du travail. Ils ont prêté leur chalet à beaucoup de monde au cours des ans, dont l’humoriste Jean-Marc Parent, au moment même où il animait son émission quotidienne à la télévision. Denise se souvient que Jean-Marc avait dit vouloir passer incognito et ne pas se faire remarquer. Mais le fait d’arriver à La Sarre en limousine blanche, habillé en bermudas au mois d’octobre, en plus de se faire livrer son épicerie directement sur l’ile, n’a pas contribué à le faire passer inaperçu bien au contraire !
Les Bouchard se sont malheureusement fait voler et fait vandaliser leur chalet à plusieurs reprises au cours des années. En dernier, ils avaient même installé un écriteau qui disait « Si vous voulez voler allez y ce chalet n’est pas barré ». Ces méfaits, combinés au fait que leurs enfants, qui étaient maintenant rendus adolescents les suivaient de moins en moins au chalet les fins de semaine, ont fait qu’ils ont décidé à regret de vendre l’ile, en août 1998, à Jean-François Lessard et sa femme Mimi Cummins de La Sarre.
Jean-François et Mimi ont rencontré un problème en voulant acheter l’ile. L’autre chalet qui est situé sur le « cap » de roche près du quai municipal, qui appartenait auparavant à Pierre-Aimé Martel et Marie-Ange Filion, était aussi en vente au même moment. Ce chalet comprenait aussi le petit boisé ou passe le chemin menant à l’ile, le propriétaire, Gilles Mercier, un retraité habitant Montréal, refusait de renouveler le droit de passage qu’il avait précédemment accordé à Daniel Bouchard, et qui devenait nul advenant la vente de l’ile, afin de vendre en même temps le terrain de la pointe. Jean-François et Mimi ont pensé à acheter le terrain de M. Mercier et le revendre plus tard, mais finalement les parents de Mimi, Rita et Al Cummins qui habitaient Las Vegas, ont visité le chalet de M. Mercier et l’ont trouvé bien de leur gout, et ont décidé de l’acheter, ce qui a régler le problème de droit de passage par la même occasion.
Jean-François et Mimi ont appris à leur dépend qu’il peut être hasardeux de s’aventurer sur le chemin menant à l’ile quand le niveau d’eau est haut. Une fois la mini-van conduite par Mimi , avec leur chien et leur fils d’un an comme passager, n’a pas réussi à traverser et est presque partie à la dérive et il y avait de l’eau par-dessus les sièges, tout le monde a été sain et sauf heureusement. Une autre fois, ils ont du remorquer un policier qui tentait de s’aventurer sur l’ile dans les mêmes circonstances.
Jean-François et Mimi font des épluchettes familiales de blé d’inde sur l’ile à chaque mois d’août depuis 1999, et ils ont passé le bogue de l’an 2000 en restant au chalet une semaine sans eau ni électricité. Ce fût toute une aventure pour les parents de Mimi, lesquels étaient habitués à la chaleur de Las Vegas ! Lorsqu’ils sont revenus à La Sarre, ils se sont aperçus qu’il n’y a pas eu de bogue et ils avaient trouvé ca bien drôle ! Depuis qu’ils ont acheté l’ile, ils y ont beaucoup de plaisir et y passent du bon temps, comme m’ont confié d’ailleurs tous les autres qui l’ont eu avant eux quand j’ai fait mes recherches.
Je tiens, comme toujours, à remercier tous ceux qui m’ont aidé dans mes recherches sur l’ile Leblanc, et aussi sur tous les autres sujets pour lesquels je suis à ramassé des informations. Vous avez été plusieurs à me dire que vous appréciez mon travail et je dois dire que je n’ai pas vraiment de mérite, car c’est très agréable de le faire. je peux même dire que j’ai ma propre petite équipe d’enquêteurs, qui m’acheminent des informations à mesure qu’ils pensent à quelque chose, qu’un souvenir refait surface, ou qu’ils trouvent une vieille photo ou un document qui pourrait m’être utile. Merci beaucoup aux actuels et anciens résidents de Dupaquet et Rapide-Danseur ! Vous êtes de plus en plus nombreux à m’aider, mais c’est sur qu’il y a des bibliothèques vivantes qui ne m’ont pas encore contacté.
Je suis à ramasser des informations pour les Grand Héron des prochains mois et prochaines années et j’invite n’importe qui qui aurait des renseignements sur les sujets suivants ou n’importe quel autre, à me faire part de vos souvenirs et anecdotes. Les sujets ou je suis en cours de recherches sont les suivants : Les machines à pluie, le coin chez Marouf, l’ile Moukmouk, l’ile Stoughton, Dry bone Island, Cabbins Point, les épiceries Mladsi, Wettring, Star Store, Miner’s store, Magasin Letarte, Genest St-Pierre, Mrs Tony Wylde, Jack Babin, Charley Beads, William Dabay , Johnny Fiberglas, Daniel richard, etc.……..
Vous pouvez me rejoindre, Stéphane Mongrain, au 819-948-2553 ou au stemong@hotmail.com


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Re: comment sa peut vivre vieux une perdrix ?

Message par sylva-rancher »

La mère « Masha »
Si vous habitezDuparquet depuis longtemps ou y êtes né, et que vous avez une quarantaine d’années ou plus, vous avez sûrement connu de vue ou de réputation cette mystérieuse femme que tout le monde appelait la mère « Masha ». C’était une vielle dame d’origine slave qui vivait seule avec une quantité innombrable de chats,dans une grande maison toute délabréeavec façade de style « boom-Town », sur la rue Duparquet,à côté de l’actuelle résidence de Camille Trudel,soit en face du parcet en biais avec le garage « Wettring Motors Sales ».Madame Masha était très solitaire. Le seul fait qu’elle s’exprimait en anglais avec un fort accent des pays d’Europe de l’Est,et souvent en criant, ne devait pas aider pour qu’elle se mêle au monde et devait contribuer au mystère qui planait sur elle. Elle était presque toujours habillée de la même façon, avec sa jupe, son long manteau gris-beige et son éternel foulard sur la tête.Le soir, pour certains, sa maison dégageait quelque chose de sinistre et on y entendait de lugubres miaulements de chats qui semblaient provenir de partout. Toute sorte de ragots courrait sur son compte. Les plus jeunes enfants en avaient peur, voyant en elle une espèce de sorcière comme dans les contes pour enfants. Elle n’avait pas la réputation d’aimer les enfants non plus et pour cause……Beaucoup se moquaient d’elle, lui jouait toutes sortes de tours pendables car elle était une cible facile.Sœur Stella Deslongchamps se rappelle avoir dû intervenir à quelques reprises à l’école auprès d’enfants qui l’avait pris pour cible. Personne ne semblait vraiment la connaitre ou savoir quelque chose sur elle, on disait juste que son mari était mort de façon tragique à la mine, peut-être même en tombant de la cheminée il y a bien longtemps.
C`est à peu près ce que j’avais comme informations quand j’ai débuté ma petite enquête pour en savoir plus sur elle. J’avoue que ce fût assez difficile comme démarche, et les seuls papiers officiels que j’ai trouvé ont parfois apportés plus de questions que de réponses……….À commencer par son véritable nom. Sur les papiers de succession du bureau du curateur public du Québec, elle se nomme madame MaskaObradovich , elle semblait écrire elle-même son prénom Masa ( la forme slovène du prénom Macha) qui pourrait se traduire par Mary. À la MRC d’Abitibi-Ouest elle était enregistrée au nom de Maria Yurkovich pour les lots 2-21 et 2-22 du cadastre de la ville de Duparquet, tandis que certaines transactions qu’elle a effectuées au début des années 1940 étaient au nom de «Mary J. Jerkovich. ». Au bureau d’enregistrement pour le même lot, on y voit une transaction effectuéeentre elle et un certain Dan Yerkovich, donc on pourrait déduirequeJerkovich ou Yurkovitch (Y et J sont interchangeables dans certaines langues) était le nom de famille de son mari et MasaObradovich était son nom de naissance.
Pour ce qui est de son mari c’est un autre mystère. Personne, même parmi les plus vieux que j’ai interrogé, n’ont souvenir de l’avoir déjà vu, et son nom n’est pas non plus dans la liste des hommes décédés à la mine Beattie. Par contre, il semblerait que Masaétait àDuparquet depuis les tous débuts,et à cette époque, certains noms de personnes décédées à la mine n’étaient pas toujours répertoriés, donc la mort de son mari à la mine Beattie pourrait être possible.
Ce qui est certainc’est que Masa a longtemps tenu chez elleune maison de pension pour les travailleurs de la mine Beattie. Selon les dires,elle était une très belle femme avec de magnifiques cheveux et elle avait la réputation de très bien nourrir ses pensionnaires. Souvent, dans les premières années en tous cas,il s’agissait de serbes et de croates, qui ont la réputation d’être de gros mangeurs et d’apprécier la bonne cuisine. Mon père Roger se souvient qu’elle cultivait aussi un magnifique jardin, comme c’était souvent le cas pour les gens originaires des pays d’Europe de l’est qui étaient souvent appelés les « Polocks » ou les Fros ». Masa aurait correspondu un temps avec un Yougoslave qui était beau et grand sur la photo,mais quand il est venu la voir elle l’aurait jugé un peu trop « floppy » à son goût et ne l’aurait finalement pas fréquenté.Après la guerre,Masa est sorti un certain temps avec un de ses pensionnaires, lui aussi d’origine est-Européenne, le grand Ned qui mesurait bien au-delà de six pieds et qui devait chausser du 13 ou du 14. Ned est par la suite parti travailler dans une mine deMatachewan, au sud-ouest de Kirkland-Lake en Ontario. Il aurait cessé de donner des nouvelles et se serait finalement marier avec une autre femme là-bas. C’est là, encore selon les dires, que Masha aurait pour ainsi dire perdu la carte, et que tout aurait commencé à mal aller pour elle. On dit que Ned l’aurait peut-être en plus escroqué d’une bonne somme d’argent. Dans le registre foncier de l’époque,bien que ce ne soit pas très clair,on peut voir qu’à la suite d’un jugement et d’un avis de saisi par le Shérif d’Abitibi, Masasemble avoir dû refinancer une partie de son hypothèque(500$ à 7%) ainsi qu’un emprunt additionnelde 100$ auprès de Sam Hager,un juif qui tenait une boutique de lingerie àDuparquet. À l’époque Masa avait une autre maison en arrière de celle qu’on connait et qui a été démolie par la suite.

Plus tard ça a commencé à moins bien aller à la mine, surtout après le fameux éboulis qui a fait 4 morts le 19 juillet 1946, et les affaires ont commencées àpéricliter, le coup de grâce étant la fermeture de la mine Beattie en 1957………Masa ne s’est jamais vraiment remise et à continuer de plus en plus à s’isoler au cours des décennies qui ont suivies. Elle allait parfois boire du « gouf » (vin rouge bon marché) à l’hôtel Goldfield, elle avait la réputation de détester les autres femmes, leur crachant parfois même au visage. On l’a déjà vu lancer des couteaux dans un trou d’eau près de sa maison,tout en criant des mots bizarres et incompréhensibles. On ne lui connaissait pas d’amiset les rares personnes qui la voyaient étaient les Wettring où elle faisait ses courses jusqu’à la fermeture de leur épicerie en 1975. Par la suite Michel et Serge de l’épicerie Gagnon lui livraient des commandes.Masa avait une sœur nomméeMilka, qui habitait Vancouver en Colombie-Britannique. Sa sœur aurait tenté de nombreuses fois de la contacter sans succès. Elle a déjà téléphoner à l’épicerie Wettringpour lui parler mais Masa n’a jamais accepter l’appel………Une fois Milka est même venue de Vancouver pour la voir mais Masa a catégoriquement refuser de la recevoir ni même de lui parler.
Pendant plusieurs années sans entretien, la maisonde MmeMasa a commencé grandement à se détériorer,c’était très dur à chauffer l’hiver et pour palier au problème, elle mettait plusieurs épaisseurs de vêtement et chauffait comme elle le pouvait avec le vieux poêle à bois de la cuisine, dont les tuyaux étaient presque tous percés. De plus, il pleuvait à l’intérieur et l’eaus’infiltrait et coulait sur les murs et sur le panneau électrique et les interrupteurs, ce qui représentait un grave danger d’incendie ou d’électrocution. Thérèse Gionet se rappelle que son mari Johny Painchaud avait dû servir d’interprète pour lui expliquer les dangersimminents dans sa maison. De plus, la santé de Masa était précaire et elle ne pouvait plus prendre soin d’elle-même. L’intérieur de sa maison était insalubre avec les nombreux chats vivants et même des chats mortsenroulés dans des serviettes ont été découverts dans le four.Un signalement avait déjà été fait aux services sociaux quelques années auparavant et l’intervenant,dans une décision contestée des citoyens, l’avait jugé apte àdemeurer chez elle, mais cette fois ça ne pouvait plus continuer. Vers 1979 Masa a été amenée au centre hospitalier de La Sarre pour quelques temps. Là, bien lavée et bien coiffée avec ses beaux et long cheveux, plusieurs personnes ont eu bien du mal à la reconnaitre. Elle a ensuite été transférée au sanatorium de Macamic où certaines employées se souviennent encore de cette dameaux beaux grands cheveux gris. Selon les dires de Sœur Stella, elles’y trouvait bien, soulagée de ne plus avoir à endurer une vie de misère. Elle y est demeurée jusqu’à sa mort au milieu des années 1980.
Quand Camille Trudel est déménagé dans sa résidence actuelle vers 1980, la maison de Mme Masa était vide et penchait dangereusement vers la sienne, Marc-André Morin qui était maire à ce moment-là, se souvient qu’ils ont engagé un contracteur de Destor, Raymond Bélanger qui a d’abord jeté la maison à terre avec son tracteur après l’avoir ceinturé avec un câble, et ensuite les pompiers ont achevé le travail. Il se souvient qu’ayant omis d’enlever le compteur électrique, Hydro-Québec l’avait ensuite facturéà la ville de Duparquet. Bien longtemps après la mort de Mme Masa, sa sœurMilkaBasarichàcontinuer de payer les taxes sur les deux terrains jusqu’au milieu des années 1990, Camille Trudel en a fait par la suite l’acquisition auprès de la MRC d’Abitibi-Ouest.
On ne saura probablement jamais tout à fait qui était MasaObradovich ni comment et pourquoi elle est arrivée ici, mais son histoire s’ajoute à celle de tous ces personnages qui sont entrés dans la légende de l’histoire très spéciale de Duparquet. La chanson Marie-Louise du groupe Zébulon, qu’ils décrivaient comme un genre de sorcière qui vivait seule avec ses 77 chats et qui était victime de toutes sortes de commérages, m’a toujours fait penser à celle qu’on appelait madame Macha, (qui s’est aussi déjà fait appeler Mary)……….Assez pour que ma conjointe, qui savait qu’un des membres du groupe était originaire de l’Abitibi, ait l’idée de les rejoindre pour savoir si la chanson était inspirée d’une histoire vraie……….En fait, la chanson fût inspirée d’une certaine Marie-Louise de Mascouche et aussi d’une certaine Eva Breen de St-Bruno de Guigues au Témiscamingue…..Comme quoi chaque village a ses personnages légendaires qui se ressemblent!
Je voudraisremercier tous ceux qui m’ont aider dans mes recherches, dont Paul Wettring qui m’a été d’une grande aide, Camille Trudel qui m’a fourni des informations de titres de propriété,Johny et EmmaWettring, Claude Gibouleau,Michel et Serge Gagnon,Henry-Louis Blais et tous les autres……….Le dossier Macha est encore actif, si quelqu’un a d’autres renseignements à me transmettre ça me ferait bien plaisir, si j’ai de nouvelles informations ou précisions à son sujet, de les publierdans un prochain Grand Héron.
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Re: comment sa peut vivre vieux une perdrix ?

Message par sylva-rancher »

Il y a maintenant un livre sur un autre personnage du nord

http://www.lapresse.ca/le-soleil/arts-e ... u-nord.php
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Re: comment sa peut vivre vieux une perdrix ?

Message par escapade »

Bravo pour tes recherches et les infos que tu nous communiques.

merci

escapade
Traxter Xt 500cc 2001, Scandik 500ccf 1999 WT,
Scandik 600 ace 2013 WT
G.P.S. Garmin 76C map, balise SPOT

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Re: comment sa peut vivre vieux une perdrix ?

Message par sylva-rancher »

Dates de dégel du lac Duparquet
Au printemps, les gens de Duparquet ont toujours hâte que le lac soit libéré des glaces. Nous sommes nombreux à aller vérifier tous les jours ou même plusieurs fois par jour, l’évolution du dégel afin de pouvoir enfin mettre notre embarcation à l’eau, ou tout simplement contempler le merveilleux joyau que constitue pour plusieurs, le lac Duparquet.
J’ai tenté de savoir à quelle date « ouvrait » le lac au cours des ans, j’ai fait des recherches auprès de plusieurs personnes, recueilli quelques dates ici et là mais il m’en manquait plusieurs surtout avant 1985. Finalement, Gérard Audet, qui les inscrit minutieusement depuis 1968, m’a été d’un grand secours.
Il est à noter que les dates de dégels sont prises au Quai public, qu’on appelait autrefois « quai du gouvernement » alors que le lac est complètement libre de glace et qu’on peut circuler partout. Cela peut parfois prêter à confusion pour un observateur qui est situé au rang-7 ou les courants se dirigent vers la décharge du lac, soit la rivière Duparquet, qui peut donner l’impression que le lac est complètement ouvert. Ce qui souvent n’est pas le cas, surtout si les vents d’ouest sont présents. Le dernier endroit où il reste de la glace est souvent le passage entre l’ile Stoughton (ile 76) et la pointe de terre qui sépare les baies Vachon et D’Alembert, à l’est du lac.
Voici les différentes dates d’ouverture du lac Duparquet entre 1968 et 2014-05-30
1960 1970 1980 1990 2000 2010
70-15 mai 80-09 mai 90-05 mai 00-04 mai 10-22 avril
71-12 mai 81-04 mai 91-07 mai 01-02 mai 11-14 mai
72-18 mai 82-11 mai 92-13 mai 02-06 mai 12-16 avril
73-01 mai 83-20 mai 93-08 mai 03-11 mai 13-09 mai
74-24 mai 84-30 avril 94-16 mai 04-11 mai 14-16 mai
75-16 mai 85-10 mai 95-13 mai 05-06 mai
76-10 mai 86-01 mai 96-21 mai 06-02 mai
77-02 mai 87-20 avril 97-09 mai 07-04 mai
68-18 mai78-17 mai 88-06 mai 98-23 avril 08-02 mai
69-15 mai79-17 mai 89-19 mai 99-04 mai 09-14 mai

Je n’ai pas les années précédentes sauf l’an 1945 qui est le record absolu et où le printemps avait été particulièrement hâtif. Willy Daigle, qui connaissait le lac comme pas un, répétait souvent que c’est cette année là car le lac avait dégelé le 14 avril. Sur internet on retrouve les dates d’ouverture du lac St-Jean depuis 1909, et pour les années où on dispose de dates de comparaison, on peut voir que les dates sont souvent à moins de 5 jours près, les mêmes que le lac Duparquet et la date la plus hâtive du lac St-Jean est aussi le 14 avril 1945.
Si on se fit à ces statistiques, c’est dans les années 1950 que le lac aurait possiblement ouvert le plus souvent en avril (3 fois), et les années 1970 sont celles où lac ouvrait en moyenne le plus tard. Plusieurs se souviennent qu’à l’ouverture de la pêche en 1974, les américains louant des chalets chez Fern’s Cabins (aujourd’hui Pourvoirie Fern) avaient eu la surprise de voir le lac encore gelé à l’ouverture de la pêche, car cette année là il avait fallu attendre jusqu’au 24 mai pour mettre les embarcations à l’eau.
Je tiens à remercier ceux qui m’ont fournis des dates, et en particulier Gérard Audet sans qui je n’aurais pas pu faire cet article. Si jamais quelqu’un a une ou des dates d’ouverture du lac d’avant 1968 sa serait bien intéressant de le savoir. Comme toujours si vous avez des commentaire ou des suggestions sur des sujets ou personnage touchant l’histoire de Duparquet ou Rapide-Danseur je vous invite a me rejoindre au 819-948-2553 ou au rep24sm@gmail.com.
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